Avec peut être une certaine nostalgie des chasses d'antan et une condamnation des "chasses" modernes d'aujourd'hui.
"...Le
loup prédateur du sanglier
Au cours du XIX" siècle, le loup fut encore très commun dans les forêts de l'Yonne
: de 1820 à 1880, 400 loups furent détruits et la préfecture versa une prime pour
chacun d'entre eux. C'était pour la louve que la prime était la plus élevée.
J'insiste sur le loup à cette époque, car il est d'une grande importance sur la
régulation des populations de sangliers.
Le loup, présent dans tous les massifs forestiers de l'Yonne, était le seul prédateur
du sanglier. Le marcassin est pour cet animal une proie facile ; quand il faut nourrir au
liteau ses louveteaux, il chasse avec sa louve : pendant que l'un des deux occupe la laie,
l'autre peut tuer et emporter une bête rousse du poids d'un agneau..."
"... En dehors des quelques battues administratives, nombreux furent les sangliers pris au collet en en 1940 et 1944, dans les forêts et bois de Puisaye.
A partir de 1940, la population des sangliers augmenta très vite. Les animaux de nouveau formèrent des compagnies, leurs coulées devinrent visibles et bientôt, les collets apparurent nombreux...".
L'éditeur :GEDA EDITIONS
Ouvrage au format de 15,2 x 21 cm, 98 pages - Nombreuses illustrations et photographies.