Club National du Sanglier

Affilié au SAINT-HUBERT CLUB de FRANCE

Siège Social : Domaine de PACHAN-33290 LUDON-MÉDOC

Association loi 1901 - Création en 1992

A ne pas manquer !

Le club sur l'Encyclopédie de la chasse.

Chers amis,
Depuis quelques heures nous avons pu obtenir une page sur l'Encyclopédie de la chasse.
Si vous avez des idées pour l'étoffer, je vous remercie de m'en informer, afin que celui-ci puisse être à jour.
 Cliquez et copiez sur ce lien : http://www.chassepedia.com/Sujet/Sujet.php?ID_Mots=435
 Merci d'avance.
Amitiés en Saint-Hubert.

Patrick Montpellier

Un brevet sur sanglier est organisé les vendredi 10, samedi 11 et dimanche 12 février 2012 : sur les communes de LAROQUE DE FA et AURIAC (Aude)

- Le matin le rendez 07h00 LOCAL DE CHASSE Ille sur Têt route de Montalba
- Après midi 13h30 salle des fêtes de St Michel de Llotes.
Le matin café , sandwichs
Midi apéritifs et repas salle des fêtes de St Michel de Llotes

VENDREDI : Deux meutes de Griffons fauves de Bretagne, une meute de Griffons bleu de Gascogne

SAMEDI : Deux meutes de Griffons bleu de Gascogne, une meute de basset fauve de Bretagne

DIMANCHE : Deux meutes de basset fauve de Bretagne

Renseignements : CRISTOFOL Serge 04.68.97.17.05

Extrait:

"... Les sanglier-porc sauvages deviennent un problème écologique, ils détruisent une partie importante des cultures, et envahissent des territoires qui auparavant n’étaient pas fréquentés. Le problème est si sérieux que dans certains États, les gouverneurs font appel à des gardes fédéraux pour chasser cet animal, en soutien d’un grand nombre de chasseurs piégeurs engagés par les propriétaires terriens affectés par ce problème

..."

Un passage de l'étude qui mérite d'y réfléchir avant d'en arriver là?

Pour télécharger l'étude en intégralité ICI

Avec l'accord de Madame Véronique Mathieu , député du Parlement Européen (ELO)

Les jugements étaient effectués par Mme PORTEILS Marie, et Messieurs SALVAT Gérard et CRISTOFOL Serge.

contact : Mathieu COLOMER au 06 64 79 07 88

contact au : Dominique LEPETIT au 04 67 97 15 08

contact : Christian ALLIES au 04 67 23 65 55 ou 06 87 33 56 59

Entrée gratuite

VIANDE

Couper la viande en petits morceaux, la faire roussir à la poêle et puis la mettre dans un faitout avec ¾ tête ail haché, 3 cuillères à soupe de concentré de tomate, le jus d'un citron, 1 verre de vin blanc sec, autant d'eau, laurier, poivre, 2 piments, sel. Couvrir le faitout et laisser mijoter à tout petit feu jusqu'à ce que la viande soit tendre. (environ 2 h).

Écraser une ½ h avant la fin de la cuisson 3 grains d'ail avec une cuillère à soupe de farine et le jus d'un citron et l'ajouter à la préparation.

HARICOTS

Acheter des haricots blancs en boite à la graisse d'oie.(2 boites). Prendre des couennes, et les découper en lanières, les ébouillanter dans une casserole remplie d'eau chaude. Puis les couper en morceaux et les faire revenir quelques minutes dans une casserole dans laquelle vous aurez mis un peu d'eau afin que les couennes ne s'accrochent pas. Lorsque elles sont cuites, ajouter les haricots, mixer ¾ tête d'ail et l'incorporer à cette préparation, saler, poivrer, laisser réchauffer 10 mn.

Servir dans 2 plats séparés la viande et les haricots.

VIN : un CORBIERES ou un FITOU ou un CAHORS , en tous cas un vin charpenté et avec du corps.

Comme tous les jours de chasse depuis le 15 août, ce samedi 6 septembre 08, l'équipe de chasse aux sangliers du Saint-Hubert de TUCHAN s'était donné rendez vous au local à 6h30 pour cette nouvelle journée de battue. La chaleur et la sécheresse persistante obligent à attaquer de bonne heure car les chiens sont vite fatigués, il faut les ménager car la saison sera longue.

Après la joie des retrouvailles et des habituelles plaisanteries, voire des moqueries gentilles envers les maladroits de la dernière battue, c'est le rituel obligé, mais il est toujours bon enfant et cela entretient l'ambiance de l'équipe, le moment vint de passer aux choses sérieuses.

Le Président Francis CHALULEAU, comme chaque jour de battue, dans un silence respectueux, donna les consignes de sécurité pour que tous les nemrods soient responsabilisés, puis les postes furent attribués.

Dans un souci de protéger les vignes environnantes, il avait été décidé de faire une traque de garrigue pas très loin des vignes ou les sangliers avaient l'habitude de se remiser après avoir dégustés quelques grappes odorantes et parfumées de muscat.
En allant se poster, chacun pensait à ce fameux sanglier qui faisait " fantasmer " tous les chasseurs de l'équipe, grand, gros, vieux sans doute et armé, aperçu de temps en temps, mais tellement rusé qu'on le pensait à l'abri d'une mauvaise rencontre et qui prenait parfois ses quartiers diurnes dans le coin..Chacun rêvant de le mettre un jour à son tableau de chasse.

Jean-René partit se poster au lieu-dit " Pech Egut " avec le chef de battue responsable des piqueurs, son beau-père, le réputé Edmond FORNER , qui lui indiqua le poste à tenir, les angles de tir, et lui souhaita bonne chance pour la battue.

Les piqueurs opérant dans le secteur étaient Alain CARLES, Dominique GIL et Diégo PEREZ , les chiens courants furent lâchés bientôt après et empaumèrent immédiatement la voie qui était fraîche.
Jean-René chargea sa carabine et se dit en lui-même que les sangliers ne devaient pas être bien loin, pourvu qu'ils ne soient pas sur pied, car cela risquerait de devenir compliqué..

Au bout de dix minutes d'un vif rapprocher, sonore, puissant, dans lequel se mélangeaient plusieurs timbres de voix, une féroce bataille s'engagea entre les chiens et un sanglier qui manifestement se sentait bien dans sa remise et n'avait pas envie de courir avec la chaleur promise de cette journée.

La bataille était rude, pas très loin de Jean-René, les chiens mordants, par la suite, on sut que deux d'entre eux furent blessés par le sanglier, à force et sous la pression des chiens, le sanglier pensa bien à tort que son salut résidait dans la fuite, tous les chiens à ses trousses dans un concert imposant.

La menée était rapide, vive et tout à coup se rapprocha du poste de Jean-René qui s'était préparé, un peu en retrait de la coulée à la limite des bruyères, à une cinquantaine de mètre au dessus du ruisseau, maintenant à environ deux cent mètres de lui, il entendit nettement les branches cassées par le sanglier qui venait vers lui.
Calmement, il monta sa carabine à l'épaule, bloqua sa respiration et attendit le moment idéal, les bruyères craquaient au passage de l'animal qui devait être imposant, puis il apparut, dans le ruisseau, massif, vraiment impressionnant, lorsqu'il fut bien placé, Jean-René pressa la détente de sa carabine, le coup retentit et le sanglier s'écroula mortellement atteint en pleine poitrine par la balle.

Jean-René attendit quelques instants, calmant son émotion et se dirigea sereinement vers l'animal et il découvrit alors à ses pieds un superbe sanglier, très armé de surcroît, il sortit la trompe de sa poche et sonna la mort pour avertir les piqueurs et les autres postiers.
Le premier piqueur qui arriva auprès de lui fut Edmond, qui poussa un " mazette " d'admiration, en disant "macarel " il fait plus de 100kg, il félicita Jean-René puis repartit car la battue n'était pas finie, le reste de la matinée fut anecdotique, trois autres sangliers laissèrent leur peau dans l'affaire et d'autres furent manqués..

Lorsque le signal de fin de battue retentit, le plus dur restait à faire, c'est-à-dire, sortir le sanglier du ruisseau et l'emmener jusqu'à la voiture la plus proche, ce ne fut pas une mince affaire, pour les quatre chasseurs présents, car en plus du poids, il faisait chaud.

Puis ce fut le départ vers la remise ou la bascule allait rendre son verdict...les paris allaient bon train, 105, 110, 115, 120 et bien ce fut 120kg, sous les applaudissements des chasseurs et des curieux venus admirer l'animal car la nouvelle s'était répandue en un éclair dans le village.

Tout le monde félicitant Jean-René, chasseur sympathique, soucieux de l'éthique de la chasse, aimé de tous les chasseurs et qui avait bien mérité cette réussite.

L'instant fut immortalisé, les honneurs rendus au sanglier, mais bien des interrogations demeurent, était ce " le vieux ", tout le monde y alla de son commentaire mais le mystère restera entier et non résolu, tant mieux d'ailleurs.pour le bonheur de notre passion.

En cette journée mémorable, Jean-René a eu une pensée pour son grand-père PAULIN, chasseur de sangliers lui aussi et qui lui a donné le virus pour cette chasse dés l'âge de 16 ans.

Ainsi va la vie à TUCHAN derrière les sangliers, je peux vous dire qu'elle est à tous les coups passionnelle, très passionnelle.

Pierre PERIE